Lieu sympatique, à la "présentation" (déco extérieure) agréable, face au Bistrot de Paris, à côté de l'Hôtel Baudoin, au métro Ledru Rolin.
Situé à un carrefour, dont les noms de rues, à l'instant "m'échappent".
Petit plus annexe: Si vous attachez votre vélo en face, et qu'un immonde individu sans scrupules aucun, s'aventurait à vouloir scier votre antivol, ou tout simplement vous le désapproprier, la jeune femme, du bar, interpellée par une action douteuse de ce genre, observerait plus avant et interviendrait d'une manière ou d'une autre, le cas échéant.
Cela est quelque peu rare en ce monde, où l'indifférence, et la peur dominent, (ainsi, ne les oublions guère, que l'argent, le pouvoir et le sexe)
Un grand bravo à cette jeune femme, qui sort du lot, et en risquerait même, peut être, un jour, la camisole chimique, pour comportement "anormal" (être solidaire...)
En effet, mieux vaut laisser les femmes se faire violer dans une rame de métro, et ne pas réagir ("Mon Dieu, si l'on s'en prenait à moi, ne nous en mélons pas"), ou être témoin d'autres actes condamnables et laisser courrir ("après tout, ce n'e'st pas mon problème").
J'ai honte parfois d'être un être humain appartenant à notre actuelle société, où la fraternité est une simple suite de lettres vide de concrétisation suffisante, pour "être", une poudre de perlinpinpin, un quasi "crime" ou "délit".
Laissons donc les autres crever la bouche ouverte, tant que pour nous tout va "bien".
Le groupe de rock THE THE, dans l'album MIND BOMB, a un passage la-dessus où il est demandé pourquoi, de petits enfants meurent la bouche ouvertes, pendant que les pièces qui leur sont pourtant envoyées, se transforment en petits "je ne sais plus quoi".
TRACY SHAPMAN aussi aborde ce sujet, certes BATEAU, qui peut faire sourire de "niaiserie" et bonne volonté à la "mord moi le noeud", néanmoins pourquoi se résoudre à L'INJUSTICE, pourquoi laisser faire toutes ces choses incroyables d'inhumanité dans son sens noble ?
Enfin, moi même, à 35 balais, j'en suis malgré tout un peu désabusée, et me rassure, en me disant, chacun son karma, chacun sa croix, et elle n'est pas là juste pour nous faire "suer", mais peut-être aussi, pour nous faire EVOLUER. Car, quoi mieux que la douleur, fait réagir et bouger ?
Je me rends au flot de ma philosophie d'orient, et me dis, que d'autres que l'Homme, veillent au grain, et que ce qui existe, ne l'est pas pour "rien". Je pense qu'il y a une orchestration, et des lames de fond. Un destin collectif, composé d'individuels, au sein desquels, une certaine marge de manoeuvre est laissée...
Simplement, imaginons un instant, que chaque partie appartienne au tout, et bien sûr, que le tout contienne chaque partie. Si la Vie fonctionnait tel un hologramme ?
A force de laisser "les autres" s'enfoncer et en mourir, au propre comme au figuré, n'est-ce pas notre propre survie, ou bien-être, que nous mettons en danger ?
L'égoisme, érigé en culte de l'individualité, est comme l'homme aveuglé, qui regarderait son mollet pourrir peu à peu, et qui dirait: "Pouf, pourquoi s'en inquiéter, cela est bien loin de moi, et ne m'appartient donc pas" ... Jusqu'au jour ou gangréné, il faudra l'amputer... (et encore: dans le meilleur des cas.)
Bref tout cela pour dire, que toutes les belles et Bonnes choses de la Nature, et de la Vie, sont malgré tout optimisme, dégradées par nous, pauvres petites âmes de basse Sagesse, qui exigeons, prenons, sans trop se préoccuper des conséquences sur l'environnement au sens large.
Mais bon tout ceci est bien complexe, et constituera, peut-être, à jamais l'une des plus grandes, si ce n'est la plus grande des interrogations métaphysique...